Vénération par les Orthodoxes des Saintes Reliques des Justes de Dieu en France.

 


Vénération par les Orthodoxes des Saintes Reliques des Justes de Dieu en France.

Nos Pères, en diverses circonstances de leur vie, par exemple : examens, mariages, naissances, vœux réalisés, ou lorsque leur âme souffrait, avaient pour pieuse coutume d'aller s'incliner devant telles ou telles reliques des Saints, Justes de Dieu.
Il ne serait venu à l'esprit de personne de nier le bienfait et l'action salutaire de ces pèlerinages, et ceux qui avaient pu en réaliser, affirmaient unanimement leur propriété de guérison de l'âme.
La vénération des saintes reliques a pris naissance dès les débuts du christianisme. Ainsi, après la mort en martyr d'Ignace le Théophore (+107), ses disciples écrivent à toutes les Eglises, leur demandant de commémorer tous les ans le jour de sa fin. Mais au cours des trois premiers siècles, alors que l'Église était en butte aux persécutions, et les reliques profanées, le lieu du repos fut souvent tenu secret, ce qui ne permettait pas d'attirer une affluence de pèlerins. Le quatrième siècle apporta à l'Églises une paix apparente. Avec l'avènement de l'Empereur Constantin le Grand, les persécutions prirent fin. Tout l'empire romain, qui s'étendait de l'Asie Mineure jusqu'en Espagne et en Grande Bretagne, avait été généreusement arrosé par le sang de ceux qui avaient souffert pour le Christ, allant aux terribles supplices pour la gloire de Son Nom. Et tout naturellement, l'instauration d'une vie paisible, amena le désir de permettre l'accès à la vénération des reliques, de s'adresser à ceux qui s'étaient illuminés en Christ, de ceux qui, par leur vie et leur fin, lui étaient devenus parti culièrement proches, et de demander aux Justes de Dieu, leur intercession et leur aide.
Nous avons de nombreux témoignages de l'importante progression de la vénération des martyrs au quatrième siècle, tels que les poèmes de Prudent et de saint Paulin - riche marchand de Bordeaux, administrateur important, il choisit la voie monastique et fut un lumineux ascète -, les carnets de voyage sur les pèlerinages de Bordeaux à Jérusalem à partir de 333 et d'Espagne en Terre Sainte depuis 388.
Dans le monde occidental, la France (la Gaule), apparut comme un pays où le christianisme commença très tôt à se développer. Il s'implantait grâce à une lignée de prédicateurs de renom, qui s'illustrèrent comme martyrs et contribuèrent abondamment par leurs écrits à la marche générale des affaires de l'Église. Leurs homélies inspirées eurent un large écho dans le cœur des gallo-romains. Les pourchasseurs de notre Seigneur, trouvèrent ainsi une moisson abondante, qu'ils fauchaient sans pitié, et la somme des saints martyrs s'enrichissait d'innombrables ancêtres des Français contemporains. Les ayant livrés à la torture, les Romains avaient pour habitude de disperser leurs restes. Ceux qui ont été conservés, ont subi plus tard des profanations de la part de fanatiques et d'hérétiques.
Mais malgré toute la cruauté humaine, des lieux de pèlerinage ont été sauvegardés, dans les limites d'accessibilité de tous ceux qui vivaient en France. De plus, au Moyen Age, alors que régnait une lignée de rois craignant et aimant sincèrement le Christ, et qui estimaient de leur devoir sacré d'enrichir leur pays de reliques diverses, en dehors de celles qui illuminèrent le sol de France, beaucoup d'entre elles, vénérées par notre Église Orthodoxe, furent amenées en France, de Terre Sainte, d'Italie et d'Espagne.
L'émigration russe, prise par le travail quotidien, n'avait pas la possibilité, à quelques rares exception près, d'étudier l'histoire du pays dans lequel elle vivait, ni les trésors qui s'y conservaient. Et par ailleurs, une sorte de négligence dans ses rapports à "l'Occident" ont contribué à ce que très peu eurent connaissance de la présence des choses saintes, dont la vénération est recommandée par notre Église. Un lieu saint de pèlerinage est à Paris, l'église Saint Etienne - du-Mont.
En l'an 508, le roi des Francs, Clovis Ier, fit bâtir sur une butte près de Paris, une église consacrée aux Saints Apôtres Pierre et Paul. À la mort de Sainte Geneviève, en 512, ses restes furent translatés dans ce temple, qui fut appelé au IXème siècle Basilique Sainte Geneviève. À cette époque, l'église se trouvait dans l'enceinte d'un monastère, sans communication directe avec le monde extérieur. À la fin de la Guerre de Cent ans, lorsque commença le relèvement des ruines à travers toute la France, on entreprit d'édifier un nouveau temple. Sa construction dura cent ans, ce qui en explique la diversité des styles. Alors que la façade est "Louis XIII" typique (datant de 1609), l'apparence intérieure en est, elle, d'un pur "gothique flamboyant". Les cintres en étaient à ce point effilés, qu'il fallut leur adjoindre des haubans suspendus, particulièrement longs (jusqu'à cinq mètres). Il est très rare de trouver en France le « jubé », qui a pratiquement disparu. C'est une séparation qui divisait l'église sur toute sa largeur. Jusqu'au douzième siècle, elle était de petites dimensions. D'un côté se tenaient les laïcs, de l'autre le clergé. À partir du douzième siècle, elle fut fabriquée en terre, avec un escalier de chaque côté, et une petite galerie à la partie supérieure. Du haut du "jubé" le diacre lisait les épîtres et l'Evangile. De là le nom de cette séparation, qui est une demande de bénédiction pour la lecture (comme notre "Bénis Seigneur, le Saint Apôtre ..."), le diacre le dit en latin : "jubé domine". Le "jubé" de l'église Saint Etienne est une fine dentelle, œuvre du sculpteur Biard (père), terminé en 1609. Dans la chapelle latérale de droite, dans une grande châsse en bronze doré, construite en 1853 dans le style gothique flamboyant, est déposée la pierre tombale de Sainte Geneviève. Ses reliques n'y sont plus. En 1791, la populace les découvrit, les brûla et les jeta dans la Seine. La châsse en or et argent, qui avait été martelée en 1252, fut fondue. Le couvercle du tombeau, conservé dans la crypte sous l'église jusqu'en 1803, fut rendu à la vénération, dès que les offices reprirent dans l'église Saint Etienne, et depuis, les parisiens prient devant, demandant à la sainte Patronne de leur ville son intercession auprès du Seigneur.
Sainte Geneviève est bien connue de notre jeune génération, qui a étudié ou qui étudie en France. Les Huns, qui ont conquis à la fin du troisième siècle la Chine du Nord et Centrale, en furent chassés par des envahisseurs venus de Mandchourie et de Mongolie. Traversant toute l'Asie, le sud de la Russie, et les régions prédanubiennes, ils envahirent la Gaule en 451. La renommée d'invincibilité de leur chef Attila était telle, que chaque ville, l'une après l'autre, se rendait sans résistance, et les habitants s'enfuyaient dans les forêts. Lorsque Attila arriva aux abords de Paris, les habitants décidèrent aussi de fuir. Les bateaux furent mis à l'eau, des tas de hardes domestiques sorties dans les rues, sur les places, on attelait les charrettes. Et là se montra la grandeur d'âme de Sainte Geneviève et sa salutaire prière au Seigneur.
Trente ans auparavant, dans la ville de Nanterre (aujourd'hui banlieue de Paris), naquit chez les riches Sévère et Géronie une petite fille, Geneviève. Dès sa petite enfance, elle fut attirée par l'Église, et à l'âge de raison, elle se voua à la prière et aux soins des malades. Orpheline à quinze ans, Geneviève alla vivre chez sa marraine à Paris et continua le même mode de vie; elle observait strictement les jeûnes, les stations de prière de nuit et œuvrait pour le bien. Elle fit plusieurs pèlerinages en France (aux lieux de repos des Saints Martin de Tours et Saint Denis). Le Seigneur lui accorda le don d'accomplir des miracles, et par l'imposition des mains, de guérir les paralysés et les aveugles. Sa renommée s'étendit loin en dehors des Gaules et même Saint Siméon le Stylite demandait fidèlement de ses nouvelles à tous les pèlerins d'Europe occidentale qui venaient le voir.
À l'approche d'Attila, Sainte Geneviève essaie de convaincre les hommes d'abandonner leurs préparatifs de départ, de s'adresser à Dieu par le jeûne et la prière et de lui demander d'accorder le salut. Ses adjurations ne reçurent que quolibets en retour. Elle se tourna alors vers les femmes, et leur dit : "Suppliez vous-mêmes notre Père céleste, prenez pour armes le jeûne et la prière... Je vous prédis que si vous agissez comme je vous le dis, vous-mêmes, vos familles et votre ville serez sauvés". Les femmes la suivirent et se rassemblèrent dans l'église à l'emplacement de l'actuelle Cathédrale Notre Dame de Paris), s'y étant enfermées, elles se mirent à prier. Après quelque confusion et même indignation, les hommes décidèrent de ne pas abandonner la ville. Et les armées d'Attila, qui envahissaient la Gaule en deux colonnes, et s'étaient réunies aux portes de Paris, contournèrent la ville d'une façon tout à fait inattendue et inexplicable.
Concernant la vie en général de sainte Geneviève, nous avons remarqué ses vertus proprement orthodoxes, telles que : observance des jeûnes, des prières, liées à l'accomplissement de bonnes œuvres. La seconde ville de France, une des plus anciennes, Lyon, garde en ses murs des choses grandement saintes, et un antique amphithéâtre romain, récemment mis au jour, qui fut généreusement arrosé par le sang des martyrs du Seigneur.
En 177, l'évêque des Gaules, saint Pothin, âgé de 90 ans, fut flagellé à mort. En même temps que lui eurent à souffrir les saints Sanctus et Maturus, condamnés à la flagellation, à la chaise de fer rougie au feu, livrés aux bêtes fauves, et enfin étranglés - au temps de l'empereur Marc Aurèle.
Sainte Blandine l'esclave fut attachée deux fois à un poteau pour être dévorée par les bêtes, mais celles-ci ne la touchèrent pas. Ses tortionnaires lui firent subir alors toutes sortes d'épreuves : flagellation, chaise de fer incandescente, et enfin, ayant rendu un taureau enragé de douleur en le frappant, ils l'ont enveloppée dans un filet et jetée sur ses cornes. (Le fait du refus des bêtes sauvages d'attaquer les martyrs qui leur étaient donnés en pâture, a été noté aussi par saint Ignace le Théophore, dans une lettre qu'il écrivit aux Romains avant sa mort). Saint Attale, en tant que citoyen romain, fut décapité.
Notre Église Orthodoxe fête ces saints martyrs le 25 juillet (au calendrier julien). Il est impossible de vénérer leurs reliques, que les armées romaines avaient rassemblées, brûlées et jetées dans le Rhône. Mais nous pouvons accéder au forum (par la rue de l'Antiquaille, sur la pente de la colline de Fourvière, à Lyon), nous tournant par la pensée vers ces gens, célèbres ou esclaves qui ont, à l'aube de notre ère, glorifié le Christ.
Tout à côté de l'amphithéâtre mis à jour se trouve l'église Saint-Irénée, dont la mémoire est célébrée par notre Église Orthodoxe le 23 août au calendrier julien.
Au milieu du deuxième siècle à Smyrne, du temps de saint Polycarpe, disciple direct du saint Apôtre Jean le Théologien, se trouvait aussi Irénée, né vers l'an 125. Saint Polycarpe "nous parlait de ses entretiens avec Jean et les autres, qui avaient vu le Seigneur, et disait comment il avait gardé en mémoire tout ce qu'il avait entendu par eux ... et tout était conforme à l'Ecriture". En dehors des connaissances spirituelles qui lui vinrent directement des Saints Apôtres, Irénée reçut à Smyrne, qui était alors un centre culturel important, en enseignement général très poussé, à travers lequel il connut tous les courants de la pensée païenne de ce temps, et ses œuvres. Cela lui servira particulièrement lorsque, devenu évêque, il écrira son ouvrage majeur "Contre les hérésies".
À trente ans, Irénée accompagne son maître à Rome. De Rome il est envoyé comme prédicateur en Gaule, et s'installe à Lyon. Lorsqu'en 177 l'Église de Lyon souffrit cruellement, et fut décimée, les fidèles lyonnais s'adressèrent au pape Éleuthère pour lui recommander Irénée, "combattant éminent du Nouveau Testament" et lui demandèrent son ordination comme évêque. Devenu évêque, saint Irénée représenta en sa personne le troisième maillon de cette chaîne qui nous rattache directement, à travers nos évêques, aux Apôtres et à notre Sauveur. En vertu de cette succession, saint Ignace le Théophore pouvait écrire : "Soumettez-vous à vos évêques comme aux Apôtres" (voir les lettres d'Ignace le Théophore aux Tralliens, aux Smyrniens, et autres).
La personnalité et les œuvres de saint Irénée dominent plusieurs générations de chrétiens du deuxième siècle, et la forme du christianisme au troisième siècle est indissolublement liée à ses efforts et à sa personnalité.
Le premier coup d'arrêt aux hérésies est donné par les apologistes, penseurs de renom, ayant adopté le christianisme. Parmi eux, le plus en vue a été le saint Martyr Justin le Philosophe.
L'évêque Irénée a repris et développé l'œuvre des apologistes, sa voix faisait particulièrement autorité comme étant celle d'un évêque et disciple de saint Polycarpe.
Son œuvre principale est un "Traité contre les hérésies", ou "Cinq livres contre les hérésies". Cette suite a été découverte en 1904 par l'archimandrite Karabet à Erevan. Dans cette œuvre, Irénée expose la théorie des gnostiques et la dément ponctuellement.
Les positions fondamentales de Saint Irénée ont pour conclusion que : "Nous devons écouter ceux qui sont dans l'Église : les presbytres héritiers des Apôtres qui, étant devenus évêques, obtiennent par la volonté de Dieu le Père, une grâce particulière de vérité". La vérité appartient exclusivement à l'Église Apostolique. La tradition de l'Église provient des Apôtres, et elle est ainsi hors de l'influence des événements extérieurs : situation politique, découvertes technologiques, air du temps.
Saint Irénée développe, en y insistant particulièrement, la position concernant Dieu-Homme : "Si l'ennemi du genre humain n'avait pas été vaincu par l'homme, la victoire n'aurait pas eu alors sa pleine valeur. Mais, par ailleurs, si le salut ne nous avait pas été apporté par Dieu, il ne nous aurait pas été dignement assuré". L'homme a péché, ayant désobéi par l'intermédiaire de "l'arbre", mais par Son obéissance par l'intermédiaire du "bois" (croix), Le Christ nous a libérés du péché originel. Libéré du péché, l'homme est libre : il accomplit ce à quoi il est destiné lorsqu'il accomplit la volonté de Dieu librement. Mais sans Dieu - l'homme n'est rien. La grâce lui est indispensable "comme la pluie arrosant un sol desséché, comme la rosée rafraîchissant les plantes qui fanent. Homme - arbre, auquel doit être greffé l'Esprit Saint, afin qu'il puisse donner des fruits et mûrir pour la vie éternelle".
Le Mystère de l'Eucharistie nous conforte dans la vie spirituelle. Comme l'Eucharistie est composée de substances terrestre et spirituelle, notre corps l'ayant reçue, reçoit le gage de vie et de résurrection d'entre les morts.
C'est ainsi que les dispositions qui ont constitué notre Symbole de Foi dans les siècles suivants, ont été élaborées par saint Irénée. Ses œuvres ont étouffé les gnostiques et servi de guide à l'Église dans les diverses discussions dogmatiques, apparues après lui. Elles ont assuré l'épanouissement qui suivit de l'Eglise, et aidé à l'éloignement de nombreux obstacles.
En 193, le pouvoir fut saisi par le légat romain de Haute Pannonie, Sévère. D'origine africaine, il s'efforçait d'affermir son pouvoir, prenant modèle sur les Antonins, en divisant sa lignée et lui-même. On peut supposer que le refus des chrétiens de reconnaître sa nature "divine" l'amena, alors qu'il ne s'en était pas pris à eux dans les premières années de son règne, à entamer contre eux, en 202, la cinquième persécution.
Saint Irénée reçut la couronne des martyrs après de terribles tortures physiques. Son corps fut ramassé par le presbytre Zacharie et inhumé d'abord dans l'église Saint Jean (à Lyon), et plus tard, dans un cimetière chrétien près d'une petite église, proche du lieu de son supplice.
Au milieu du seizième siècle, au moment des "guerres de religion", les calvinistes profanèrent le cimetière. Toutes les tombes furent ouvertes et les restes des martyrs qui y reposaient, et des chrétiens, furent mélangés à des os de bêtes sauvages et jetés dans une fosse profonde. Ils y restèrent jusqu'au dix-neuvième siècle, jusqu'à ce que un abbé pieux et instruit, ayant retiré les os des bêtes, rangea tous les restes dans une tombe des frères, dans la crypte de l'église consacrée à Saint Irénée. Dans cette tombe fut pratiquée une ouverture qui permet au pèlerin de voir une masse d'ossements, parmi lesquels également, les restes de nos saints martyrs et docteurs de l'Église.
Sous l'église de Saint Irénée à Lyon, à côté de la tombe des frères, se trouve une crypte, et dans cette crypte, une église. Les murs tout autour de l'autel, sont recouverts d'écrits - les noms des martyrs ayant souffert au cours des persécutions des années 177-178.
Remarquons parmi eux celui de saint Pontique, jeune garçon de quinze ans, martyrisé à mort en même temps que sainte Blandine, saint Alexandre, médecin de Phrygie, qui avait vécu de longues années en Gaule, et des enfants Alenaïde et Japinade.
Le saint martyr Alexandre se trouvait dans la foule au moment où étaient questionnés saint Attale et d'autres avec lui; il les encourageait à haute voix. Ce qui lui valut d'être jeté aux bêtes pour être déchiqueté.
Depuis Septime Sévère, 51 personnes au total eurent à souffrir, dont douze hommes et treize femmes furent décapités, cinq hommes et une femme jetés aux bêtes et onze hommes et neuf femmes périrent en prison.
En 178, à Lyon, reçurent la couronne des martyrs les saints Alexandre et Epipode. Ces deux jeunes gens vivaient à Lyon, où ils étaient étudiants. Liés d'une grande amitié, pendant les persécutions, ils s'éloignèrent de la ville dans l'espoir qu'il leur serait plus facile de prier loin de son tumulte. Mais il se trouva un traître qui les suivit et les livra aux guerriers. Présentés aux juges, ils confessèrent fermement leur christianisme. Les juges les séparèrent pour éviter l'influence d'Alexandre sur son jeune ami. Malgré toutes les exhortations, Epipode refusa de s'incliner devant les dieux des païens et fut torturé à mort. Le lendemain Alexandre, à son tour, ayant entendu stoïquement et avec calme qu'il était resté l'unique chrétien, affirma avec force que le christianisme ne pouvait disparaître. Il fut alors condamné à la flagellation, après quoi on le déposa sur la croix. Mais la flagellation l'avait à ce point affaibli, qu'il rendait aussitôt son âme juste à Dieu. Les reliques des saints Alexandre et Epipode furent sauvées.

( à suivre)

Archiprêtre Alexandre Troubnikoff Pravoslavnaia Russ- N° 23,1986, pp. 2-4

Traduction : Nadejda Tihomirova

 




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