L’importance que revêt l’étude de la pratique liturgique

 

L’importance que revêt l’étude
de la pratique liturgique

Le grand instructeur de la vie spirituelle, l’Evêque Théophane le Reclus de Vysha, dit que la prière est “le réceptacle et le champ de toute vie spirituelle ou encore la vie spirituelle elle-même en mouvement et en action” (1). Il donne une autre définition concernant la prière : “la prière est le souffle de l’âme” (ibid). Si la prière est la respiration de l’âme de chaque individu chrétien, alors la prière en commun, l’office divin, est la respiration de l’âme de la société toute entière des Chrétiens, c’est-à-dire de l’Eglise. Si le Chrétien prie négligemment et pauvrement, la vie spirituelle meurt en lui. S’il cesse complètement de prier, il est en danger de mort spirituelle. Exactement de la même façon, seule est en vie une église où la vie spirituelle existe, où la prière en commun est conduite de la bonne manière, où l’office divin est accompli convenablement et dans l’ordre. L’église où l’office divin est célébré avec négligence, où il est accordé une importance secondaire au rituel, où le rituel est accompli uniquement “pour la forme”, une telle église meurt spirituellement.
 Telles sont les considérations fondamentales selon lesquelles on devrait accorder la place la plus importante et la plus honorable dans les écoles théologiques à l’étude pratique liturgique comme science de l'office divin. Malheureusement, cela n’a pas toujours été le cas partout et ne l’est toujours pas. Dans certaines écoles la connaissance liturgique étaient autrefois enseignée comme une science aride, abstraite, séparée du “souffle de l’âme” des offices divins. Il en résultait que ceux qui terminaient leurs études théologiques, lorsqu’ils étaient ordonnés, n’étaient pas capables de célébrer convenablement les offices divins. On prêtait beaucoup d’attention au processus historique dans le développement de nos offices divins. Une grande importance était donnée à l’opinion des différents érudits quant à l’origine de tel ou tel aspect de l’usage rituel, de tel ou tel acte liturgique. On y parlait beaucoup du symbolisme de différents rites religieux. Cependant, l’office divin lui-même, son déroulement, son ordre et son contenu étaient laissés sans l’attention qui leur était due.
 En attendant, quelle richesse est contenue dans nos offices divins ! Seul celui qui s’y plonge profondément en les étudiant d’après les sources originales, nos merveilleux livres liturgiques, le verra. Nos offices divins nous présentent une véritable “école de piété” et une réelle école théologique, nous enseignant par des images vivantes, colorées et des expressions de prière hautement inspirées toutes les sciences théologiques.
 Ainsi, le cycle annuel nous expose intégralement, avec leurs personnages et leurs événements majeurs, toute l’histoire biblique, l’Ancien Testament aussi bien que le Nouveau Testament, ainsi que l’histoire de l’Eglise, générale et même particulière, comme celle de l’Eglise Russe. Devant nous défilent les figures majestueuses des ancêtres patriarches de l’Ancien Testament, des grands guides du peuple élu de Dieu, Moïse et Josué, les Juges des Rois d’Israël, les redoutables prophètes, les zélateurs de Jéhova et les dénonciateurs de l’apostasie du vrai Dieu par le peuple Hébreux. Les  merveilleuses préfigurations et prophéties de la venue du Messie sont révélées et puis, à travers le cycle complet des fêtes, toute l’histoire du Nouveau Testament depuis la Nativité de Jean le Baptiste jusqu’à l’Ascension du Seigneur. Là est contenue l’histoire de l’Eglise à travers les personnes et les événements, une histoire générale aussi bien que l’histoire de l’Eglise Russe en particulier.
 Et combien de grandes vérités dogmatiques nous sont révélées avec nos versets et canons sous des formes poétiques sublimes ! Particulièrement les hymnes triadiques nous annoncent, d’une manière vivante et imagée, la grande vérité de l’”Unité dans la Trinité” - l'Etre Divin Trois en Un. Les théotokion (2) et parmi eux les dogmatiques plus spécialement, nous annoncent le grand mystère de l’Incarnation du Fils de Dieu par la toute pure Vierge Marie inépousée, le dogme perpétuellement confessé de l’Eglise concernant la virginité absolue de la Mère de Dieu inépousée. Pour celui qui sait lire et approfondir, c’est tout le cours d'enseignement dogmatique prodigué par l'Eglise : sur Dieu, Un en essence et trinitaire en Personnes; sur Dieu en tant que Créateur du monde et de l’humanité; comme Providence et Salut de l’homme; sur le Fils de Dieu en tant que Rédempteur; sur le Saint Esprit comme sanctificateur, sur l’Eglise comme trésor de la Grâce du Saint Esprit. Il est donné à chacun des sept Mystères sa pleine expression dans un office séparé où leur importance et leur signification sont révélées totalement sous leurs différents aspects. Pour finir, nous avons la dernière destinée du monde et de l’homme : la seconde venue du Christ, le Jugement Dernier, l’éternelle souffrance des pêcheurs et l’éternelle félicité des justes.
 Que de matière nous donnent aussi les livres de nos divins offices dans le domaine de la “théologie morale” - l’enseignement de la moralité chrétienne ! Dans ce domaine nous trouvons des exemples inépuisables dans les vies des saints plaisants-à-Dieu. Et par dessus tout, nous trouvons l’enseignement de la prière dans les formes innombrables des prières les plus diverses pour toutes les occasions de la vie, répondant à tous les différents besoins de l’être humain. Nous avons une description complète de la guerre, entre la vertu et le péché, qui fait constamment rage dans l’âme humaine, ; les nobles exemples de vertu; la censure du péché; les exemples vivants de vie vertueuse ou dépravée puisés dans l’Ecriture Sainte, l’histoire de l’Eglise et les vies des saints. Dans ce domaine, une matière particulièrement riche nous est fournie par le Triode de Carême avec son incomparable Canon pénitentiel et exalté de Saint André de Crète, et aussi par quantité de versets dits “de pénitence” ou “de contrition”  dans l’Octoèque.
 Et non seulement les sciences théologiques mentionnées ci-dessus trouvent d’une façon ou d’une autre leur expression dans nos offices divins orthodoxes, mais aussi toutes les autres sciences puisent d’eux leur contenu. Le déroulement des siècles a permis à nos offices divins de s'élaborer en un système harmonieux, d'un contenu particulièrement riche, grâce aux efforts de beaucoup de grands hymnographes, d'hommes de prière et d'ascètes, de Pères Saints de l’Eglise. Pour mettre en ordre toute cette riche matière, un arrangement spécial a été conçu dépendant des jours et des mois de l’année avec des indications exactes précisant quand et comment, et quels jours et à quel office, et dans quel ordre cette matière doit être utilisée. C’est le Typikon ou Oustav.
 La première et la plus ancienne édition du Typikon remonte au Vème siècle de l’Ere Chrétienne et revient au Monastère de Saint Sabbas le Sanctifié, près de Jérusalem. La seconde édition nous est venue du IXème siècle, du Monastère de Saint Théodore le Studite. Le Typikon a été composé en application du commandement du Saint Apôtre Paul qui indiquait qu’à l’Eglise tout devrait se faire avec bienséance et avec ordre  (I Corinthiens 14 : 40).
 On aurait pu croire que, possesseurs d’un héritage aussi riche reçu des premiers siècles du Christianisme, nous ressentions la nécessité d'étudier le Typikon, de nous y plonger et d’essayer de l’utiliser pleinement pour notre instruction et le salut de nos âmes.
 Cependant, qu’observons-nous à notre époque dans la réalité ? Pour la majeur partie des fidèles, cette richesse spirituelle la plus grande est devenue inapprochable, comme enfouie sous le boisseau; elle reste complètement inutilisée.
 La raison s'en trouve, bien sûr, surtout dans la sécularisation de la vie, dans l’éloignement de l’Eglise, qui a débuté il y a longtemps dans la société russe, à partir du milieu du XVIIème siècle, comme résultat de l’imprudent rapprochement avec l’Occident et de l'enthousiasme désinvolte pour la pseudo-culture occidentale anti-chrétienne. Dans la société, des aspirations et des intérêts séculiers totalement différents, en opposition aux spirituels, ont commencé à dominer. La foi véritable et vivante commença à s’affaiblir, et les gens vinrent à se lasser des véritables offices conduits selon le Typikon lui-même. Les offices furent raccourcis. Le résultat de ce processus, observable dans les paroisses contemporaines, est que seul reste le squelette de l’office. Les parties invariables restent, mais les stichères sont souvent coupées ou laissées de côté. Tel est aussi le cas des matines. Les odes des canons sont coupées, tous les hirmi  ne sont pas chantés, de même que les katavassia, (2) et ainsi de suite. Cela en dépit du fait que toute la richesse et la profondeur des offices se trouvent dans les stichères et les canons. On y trouve le reflet des fêtes, la glorification des saints en mémoire desquels les offices sont célébrés. Avec de telles abréviations, les fidèles ne sont pas marqués par l’événement célébré, attendu que, exception faite du tropaire et du mégalinaire, ils n’entendent rien qui soit en relation avec la fête en question. Pour cette raison, toute la richesse ci-dessus mentionnée de nos offices divins est perdue, elle reste inaccessible aux fidèles.
 En même temps, les partisans d'une abréviation des offices veillent à ce que les parties invariables de l’office soient diversifiées et ils ont souvent recours à des harmonisations à quatre voix de style concert. Pour cette raison, les chefs de choeur consacrent beaucoup de temps à l’exécution de morceaux de concert compliqués pour les hymnes fixes qui sont répétées à chaque office, comme par exemple : « Bénis le Seigneur, ô mon âme  ! … »; « Bénis sois l’homme…»; « Maintenant Seigneur, Tu laisses s’en aller Ton serviteur en paix…»; «Tu es bénis, Seigneur…» ou la Grande Doxologie. En fait, avec un chant sobre (harmonisé simplement) le temps passé en concerts pourrait être utilisé à chanter les stichères et à la lecture des canons. Bien sûr, l’utilisation de chant simple et le matériau additionnel, les offices seraient un peu plus long. Cependant, les fidèles auraint la possibilité d'approfondir la signification de l’événement célébré et de recevoir une édification spirituelle. Les offices ne seraient pas monotones (certains disent ennuyeux), comme c’est souvent le cas maintenant, ce pour quoi les fidèles perdent tout intérêt pour eux et nos églises sont vides durant les vigiles. Bien au contraire, ils seront alors utiles et édifiants par leur teneur même. Un tel office divin crée une disposition spirituelle, un élan de l'âme, et remplit les fidèles avec les dons de la Grâce du Saint Esprit.
 Le chant théâtral de style concert est devenu à la mode en Russie au cours des deux derniers siècles et constitue une violation directe du 75ème Canon du Sixième Concile Œcuménique qui établit :          « Nous attendons de ceux qui viennent chanter à l’Eglise qu'ils n'usent pas de clameurs désordonnées, ne se forcent pas à pousser des cris sans naturel, ni n’introduisent quoi que ce soit qui ne conviendrait pas ou serait impropre à l’Eglise; mais au contraire qu'ils offrent des psalmodies avec une profonde attention et contri-tion envers Dieu, qui voit tout ce qui est caché. Car la parole sacrée a appris aux enfants d’Israël à être révérencieux (Lev. 15, 31).»
 Le chant d’origine italienne est arrivé en Russie en même temps que les immigrants Italiens pendant et après le règne de Catherine II, et introduisit dans nos églises un esprit étranger à la Sainte Orthodoxie. Sous l’influence d’un engouement général pour l’Occi-dent dans tous les domaines de la vie, il s’est répandu largement dans toute la Russie et y a établi des racines profondes. Néanmoins, au début de ce siècle il y eut des gens en Russie qui se mirent à comprendre le problème touchant le chant d’église et commencèrent à retourner aux anciennes et sobres mélodies ecclésiales.
 Le Nouveau-Hiéromartyr Arsène, Archevêque de Novgorod, qui à un moment fut l'un des trois candidats au patriarcat lors du Concile Pan-Russe de 1917, jouissait d'une grande autorité sur la question de chant ecclésial. Dans le but de faire revenir les choeurs d’église au véritable chant, tel qu'il était pratiqué en Russie pendant une période de 700 ans depuis le  Baptême de la Russie, il convoqua à deux reprises dans son diocèse des conférences pour professeurs de chant d’église, en 1911 et en 1913. A la première de ces conféren-ces il prononça un discours dont nous citerons quelques réflexions.
 « Dès le début du XVIIème siècle, nous avons dirigé nos regards vers l’Occident et alors nous avons commencé à changer sous bien des aspects », dit Monseigneur Arséne. « Nous avons oublié que le chant d’église est un saint travail. Nous avons oublié les superbes chants znaménny, bulgares et grecs, ... les chanteurs d’église s’imaginent être des artistes... Pour cette raison ils choisissent souvent des mélodies qui ne conviennent pas pour des hymnes liturgiques et ils sont prêts à faire du choeur une scène... c'est pourquoi nous répondons devant Dieu pour cette profanation des offices divins avec nos chants. Le choeur n’est pas une scène pour acteurs. A l’église, tout devrait être sacré.” La caractéristique fondamentale qui distingue le vrai chant d'église, c'est l'absence totale de pathos (3).
 Comme le chant, la peinture sacrée ou iconographie se trouve très étroitement liée à la réalité liturgique. Si le chant se doit d’illustrer et de graver profondément dans nos coeurs la matière liturgique par le moyen d’un organe aussi important de nos sens externes que l’ouïe, ainsi l’iconographie agit-elle par le moyen d’un autre organe des sens : la vue. L’iconographie de la même manière que le chant doit contribuer à l’éducation des fidèles dans un esprit orthodoxe : l’iconographie doit répondre aux besoins de l’ascèse orthodoxe et amener non pas au charme,  mais à un sentiment religieux sain.
 L’iconographie orthodoxe n’est pas réaliste, mais symbolique. Elle ne peut et ne devrait pas illustrer quoi que ce soit de ce monde, qui se trouve dans le mal, défiguré par le péché, portant en lui la marque du péché et attirant vers le péché. L’iconographie ne devrait pas rappeler quoi que ce soit de terrestre. Au contraire, elle devrait attirer les pensées et sentiments loin de toute chose de ce monde et nous porter dans un autre monde plus élevé, le monde spirituel. Ce ne sont pas seulement les madones de Raphaël que l’on ne devrait pas trouver dans les églises orthodoxes, mais encore la totalité des représentations impropres  à nous éloigner de toute chose terrestre, Même si elles semblent  sublimes et magnifiques du point de vue de l’esthétique, elles présentent néanmoins des images purement terrestres, rencontrées sur terre, et liées au idées terrestres. L’iconographie, tout comme le chant d’église, devrait nous séparer complètement du terrestre. Sans cela elle ne sera pas orthodoxe et ne pourra nous instruire dans l’Orthodoxie.
 Tels sont les critères, la pierre de touche pour évaluer l’”Orthodoxie” du chant d’église et de l’iconographie. Ici, il n’est pas question de choses telles que “les goûts personnels”; là nous ne pouvons pas nous permettre le critère : “Cela me plaît - cela ne me plaît pas.” Les chants tout comme l'iconographie doivent être par dessus tout en accord avec l’esprit de l’ascèse orthodoxe, qui demande un renoncement total au monde, avec l’enseignement orthodoxe sur la prière, libre d'illusion exaltée. Pour cette raison, nous ne pouvons oublier un seul instant que, d’après les paroles du disciple bien-aimé du Christ, le Saint Apôtre Jean le Théologien, « Le monde entier gît dans la mal  » (I Jean 5 : 19) et  « si quelqu'un aime le monde, l’amour du Père n'est point en lui  » (I Jean, 2 : 15). L’absence de pathos est le véritable critère de “l’Orthodoxie” du chant d’église et de l’iconographie.
 Et cette question est très importante ! Les offices divins devraient cultiver chez les fidèles l’esprit de l’Orthodoxie et non l'illusion  occidentale. Le chant occidental et l’art réaliste illicites envahissant nos églises ne peut évidemment qu’entretenir l’esprit de l’illusion occidentale trompeuse et exaltée si destructrice pour les âmes - mais en aucun cas dans l’esprit de la véridique piété orthodoxe.
 En relation avec ce qui a été dit plus haut, il est important de remarquer que tous les hétérodoxes qui ont commencé à s’intéresser à l’Orthodoxie et se sont rapprochés instinctivement de l’Eglise Orthodoxe - et nous en voyons de plus en plus dans notre diaspora -aiment, apprécient et estiment grandement nos chants anciens et notre iconographie ancienne, ce qui reflète parfaitement toute la beauté sublime et céleste de l’Orthodoxie. Nombre d’entre eux tressaillent de dégoût et s'étonnent quand ils entendent dans nos églises les morceaux de bravoure italiens qui n’ont rien en commun avec l’Orthodoxie.
 Ainsi la pratique liturgique devrait être l’étude vivante de la vive richesse de l’Eglise qui se trouve dans nos livres des offices divins, sans être ainsi séparée de son expression externe dans le chant d’église et l’iconographie.
 C’est une telle mission que nous tâchons au Séminaire de la Sainte Trinité d’accomplir, selon nos possibilités et nos forces. Nos séminaristes apprennent les offices divins dans la pratique. Ils étudient aussi l’histoire des offices divins. Ils participent aux choeurs de l’église et servent dans le sanctuaire. De cette façon, ceux qui s'y essayent ont la possibilité non seulement de connaître de près les offices et d’apprendre le chant d’église, la conduite des offices, mais aussi de s’immerger dans la vie d’une année liturgique.
 Au cours des dernières années, nous avons organisé des séminaires de chants d’église, qui se tiennent l’été. Ensuite, la Commission de Chant Liturgique du Synode des Evêques tient des conférences annuelles qui sont conduites précisément dans l’esprit de l’Eglise et dans la direction dont le Nouveau Hiéromartyr Arséne de Novgorod a souligné l'importance. Sur son initiative et avec sa bénédiction avait été édité le “Spoutnik Psalomchtchika” - (Le Compagnon du Chantre ) en 1913. En 1916, il y avait déjà trois éditions de ce livre en Russie. La presse du Monastère de la Sainte Trinité a réédité cette aide précieuse pour le choeur en 1959. Nombre de nos paroisses utilisent désormais ce “Compagnon” au choeur. Le “Spoutnik Psalomchtchika” se révèle aussi le principal manuel d'enseignement pour nos Conférences de chant liturgique. Nous trouvons un tel guide de la tradition du chant liturgique dans la majorité de nos paroisses où les diplômés du séminaitre de la Sainte Trinité sont prêtres.
 Jusqu’à un certain point nous pouvons aussi observer que dans la majorité des paroisses de l’Eglise Hors-Frontières aujourd'hui l’iconographie ecclésiale est conservée dans la tradition ancienne Russo-Byzantine, grâce à notre iconographe, l’Archimandrite Cyprien, autour de qui s’est réuni dans notre monastère pour ainsi dire une école et une tradition iconographiques. Beaucoup de nos églises ont été peintes par l’Archimandrite Cyprien et par ses élèvess. Ils ont aussi peint des icônes qui ont été éditées et distribuées non seulement parmi nos fidèles mais aussi massivement en Russie.
 Que l'association de ces arts sacrés puisse réchauffer en nous la piété personnelle sur la voie de notre salut !

Archevêque Lavr de Syracuse et Sainte-Trinité

 Allocution prononcée pour la promotion du Séminaire
de la Sainte-Trinité à Jordanville en juin 1995
Pravoslavnaia RoussN°19, 1995 - Orthodox Life  N° 4, 1995
Traduit par C.Savykine

1) Un aperçu de l’Enseignement Moral Chrétien - pp 405-406
2)“théotokion”, “hirmi”, “katavassia” : pour ces termes liturgiques voir le  Dictionnaire russe français des termes en usage dans l'Eglise Russe  par M. Roty, Institut dEtudes Slaves, Paris, 1980
3) “pathos” ici au sens de moyen visant à émouvoir, à créer un état passionnel. Le russe parle en fait de passionnel et d'absence de passionnel - bezstrastnost.

 



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