Le Peuple Russe et la Terre Sainte

 


Le Peuple Russe et la Terre Sainte

Tout peuple est en quelque sorte une personne collective. De même que chaque individu reçoit d’En-Haut des dons spirituels particuliers, de même la main de la Providence distribue ces dons parmi des peuples entiers. Dans le domaine de la vie religieuse il fut donné au peuple russe de dévoiler la grandeur, la force et la splendeur de la Résurrection du Sauveur. Des siècles durant, c’est avec un élan spirituel tout particulier que le peuple russe contemplait le Christ Ressuscité des morts, ce qui ne manqua pas d’empreindre toute sa conception du monde et son vécu quotidien. Depuis les temps immémoriaux, Pâque a toujours été pour le peuple russe non seulement la fête des fêtes et la solennité des solennités, mais encore le centre de toute sa vie spirituelle, la source de sa force et de son élan moral. Lors de chaque venue de cette Reine des temps dans l’éclat de sa lumière divine, telle le soleil elle inondait et renouvelait réellement la face de la terre russe. Aucun peuple chrétien n’a jamais su revêtir cette fête lumineuse d’une aussi somptueuse royale beauté, mettre autant d’allégresse dans les hymnes pascales, créer cette symphonie complexe de couleurs et de sons comme celle dans laquelle s’incarne la fête de Pâque en Russie. L’Église apparaît alors en vérité devant les fidèles telle « la fiancée parée de ses plus beaux atours pour son époux ». Ce n’est pas un hasard si une foule d’étrangers s’est toujours pressée pour assister à la célébration de la nuit pascale à l’intérieur du Kremlin de Moscou, ce cœur véritable de la Russie, afin de s’immerger dans notre monde spirituel lumineux et par là goûter à cette félicité d’un monde autre. C’était comme si le cœur orthodoxe russe se dilatait, se fondait durant ces journées pascales ; la Résurrection lui donnait réellement la possibilité de tout pardonner, d’embrasser fraternellement ses ennemis les plus endurcis et d’englober le monde entier. Tel un trésor inestimable, le peuple russe porta ce cierge pascal lumineux à travers tous les siècles et le préserva avec soin jusqu’à nos jours. Si notre Russie a effectivement été appelée jadis sainte, si son visage a été empreint d’une sainte noblesse, si son âme a été aussi harmonieuse, c’est parce qu’en son cœur a toujours brillé la flamme de la Sainte Pâque.

Deux grands Justes du siècle écoulé furent tout particulièrement illuminés par cette lumière pascale. L’un d’eux, dont nos aïeux furent les contemporains, est désormais glorifié par l’Église : saint Séraphim de Sarov. L’autre est le père Jean de Cronstadt /solennellement glorifié par l’Église Russe Hors-Frontières en 1964 ; note du traducteur/. Du père Jean, on peut dire : « A vécu parmi nous le Seigneur Jésus … nous avons entendu, nous avons vu de nos yeux » (Actes 1, 21 ; 1 Jn, 1, 1).

Qui ne connaît pas le visage de saint Séraphim tout irradié de lumière pascale, ce « pauvre Séraphim » tout resplendissant d’une joie céleste impérissable, qui, l’esprit joyeux, chantait sans cesse « Christ est Ressuscité », embrassait avec transport ceux qui venaient le visiter les appelant « Ma joie », comme s’il désirait les agréger à ce triomphe pascal qui l’habitait en permanence et insuffler en eux cette grâce vivifiante de la Résurrection dont son propre cœur débordait. Le père d’éternelle mémoire Jean de Cronstadt, ou, plus exactement, Jean de toute la Russie, portait en son cœur une empreinte semblable. Il était tout vie, tout lumière, tout consolation et joie. Il appelait chacun à gravir la montagne de la Transfiguration, au sommet de laquelle il séjournait lui-même en permanence. « Il est bon que nous soyons ici », disaient son regard étincelant, son visage éclatant, sa voix réconfortante et douce, et toute la force morale qui émanait de son esprit empli de grâce. La merveilleuse lumière thaborique qu’il répandait illuminait tout son être et se projetait sur tous ceux qui l’approchaient.

N’est-ce pas parce qu’il voyait en eux la chair de sa propre chair que le peuple russe a tant aimé ces deux élus de Dieu, qu’il se pressait autour d’eux dans l’espoir de toucher ne serait-ce que le bord de leurs vêtements ; qu’il sentait émaner d’eux un monde spirituel à la fois proche et objet de ses propres aspirations spirituelles, un monde que ces deux saints incarnaient au plus haut point.

C’est pourquoi, la Terre Sainte, illuminée à jamais par la lumière de la Résurrection du Christ, fut de tout temps tout spécialement proche au cœur du peuple russe. Ne se rassasiant pas de la table pascale spirituelle qu’il pouvait trouver chez lui, le chrétien russe orthodoxe a toujours été attiré par ce qui est sa source première, c’est-à-dire le Tombeau Vivifiant d’où le Christ est Ressuscité. Son désir était de l’embrasser non seulement avec son cœur, mais avec ses lèvres. Cette marche vers la Sainte Sion a débuté très tôt chez nous, presque en même temps que l’adoption du christianisme. Saint Théodose déjà, passionné dès son enfance par les récits des pèlerins rentrant de Jérusalem, s’était enflammé à l’idée de visiter la Terre Sainte. Mais ce qui ne lui a pas été donné de réaliser, l’a été par un de ses contemporains, le premier higoumène des Grottes de Kiev après saint Antoine, saint Barlaam. Au début du XII° siècle, nous voyons dans la Cité Sainte, le célèbre higoumène Daniel qui trouva plusieurs autres pèlerins arrivés avant lui vénérer le Saint Tombeau : des habitants de Novgorod, de Kiev, de Kachine et quelques autres. Peu de temps après, sainte Euphrosine de Polotsk, accompagnée de son frère le prince Daniel, entreprit ce voyage en Terre Sainte et rendit l’âme à Dieu à Jérusalem.

Dès cette époque s’était formé un type bien particulier du pèlerin-errant russe qui personnifiait en quelque sorte la Russie ancienne tout entière. Toujours nostalgique en ce monde, éternellement assoiffé et affamé de vérité, le peuple russe, semblable à ces pèlerins errants, n’avait pas ici-bas de cité, mais était continuellement en quête de celle à venir « dont Dieu est l’Architecte et le Constructeur » (Hébr., 11, 10). L’image de cette Cité, il la voyait dans la sainte ville de Jérusalem, la Cité de Dieu. Tout tirait son cœur vers la Terre Sainte : Béthléem la métropole Divine, le Jourdain et ses flots pleins de grâce, Nazareth qui a vu croître le Sauveur, la mer bénie de Tibériade, le Thabor porteur de lumière, mais plus que tout il voulait contempler la Cité Sainte, cet apanage Divin, afin de goûter toutes les richesses de Jérusalem, d’enlacer Sion la Mère des Églises et demeure de Dieu, d’apposer avec frémissement ses lèvres et son cœur sur le Golgotha et le couvrir de larmes abondantes et surtout de vénérer le Tombeau Porteur de Vie du Seigneur et d’en puiser un flot de grâce pour toute sa vie. Long et pénible était le chemin menant à la Terre Sainte qu’empruntait le pèlerin russe. Il lui fallait traverser des forêts, des montagnes et des plaines, franchir des mers et des fleuves, endurer la faim, les chaleurs torrides et le froid, subir les attaques des infidèles, des Sarrasins au cœur endurci et des pirates des mers, n’ayant jamais devant soi qu’une seule étoile pour le guider, un seul phare salutaire : Jérusalem et le Tombeau du Seigneur. Et lorsqu’enfin il atteignait son but le plus cher, sa joie était à son comble. En se trouvant dans la Cité Sainte où la Pâque éternelle est célébrée, où le triomphal « Christ est Ressuscité ! » retentit à l’infini, où l’on se sent déjà si proche de la nouvelle Jérusalem céleste ce tabernacle de Dieu avec les hommes, là où Il demeurera avec eux, essuiera les larmes de leurs yeux, où résonnera en silence un chant nouveau, un chant de louange éternelle, de joie et d’allégresse, - le pèlerin russe se considérait comme le plus heureux des hommes. Après cela il n’avait plus rien à espérer sur terre, il ne lui restait plus qu’à réciter son « Maintenant Seigneur, Tu peux laisser aller en paix Ton serviteur » et quitter paisiblement cette terre pour monter dans la patrie céleste.

Dans les temps anciens, le pèlerinage en Terre Sainte était un exploit qui n’était accessible qu’à de rares héros de l’esprit. Mais depuis que ces voyages se sont faits plus sûrs et moins coûteux, et tout spécialement depuis que la Mission Ecclésiastique Russe de Jérusalem et la Société Orthodoxe Impériale de Palestine ont uni leurs efforts, tout ce qui est nécessaire à l’organisation matérielle et spirituelle des pèlerins est assuré dans la Cité Sainte, Jérusalem s’est ouverte pour tout un chacun qui voulait y venir de Russie. Par vagues déferlantes se sont mis à affluer d’année en année pour la fête de la Divine Pâque les pèlerins russes, impressionnant le monde entier par la puissance de ce mouvement : le tout dernier pèlerinage avant la guerre a compté 12 000 personnes. Personne ne le soutenait ni ne le poussait artificiellement, il venait de façon organique de la masse du peuple, tel une source jaillissant du sein de la terre. Cette marche vers la Terre Sainte n’était plus autant un exploit, elle devenait une fête incessante. Durant tout le long chemin, de leurs lèvres ne cessaient de monter de saintes prières jusqu’à ce qu’ils atteignent enfin la Sion si ardemment désirée. Alors, commençait pour eux un véritable festin de foi dont ils ne pouvaient se rassasier à satiété : en vérité, ils ne vivaient plus tant sur terre que dans les cieux. Ayant purifié leurs sentiments, des yeux de la foi ils contemplaient le Christ sortant du Tombeau comme un Fiancé, et lui chantaient des hymnes solennelles. Tout le temps de leur séjour en Terre Sainte qui pouvait durer des mois entiers, leur cœur était embrasé comme, jadis, celui de Luc et Cléopas lorsqu’ils rencontrèrent le Sauveur Ressuscité. La Terre promise devenait pour eux plus précieuse que leur propre patrie, et ils étaient prêts à ne plus jamais la quitter si des obligations familiales et autres ne les appelaient pas à rentrer dans leurs villes et leurs villages lointains. C’est avec tristesse et des larmes qu’ils abandonnaient alors la Cité Sainte, emportant avec eux une double lumière, matérielle et spirituelle : le saint feu miraculeux dans leurs petites lanternes et la flamme de grâce spirituelle dans leurs cœurs emplis de piété. Cependant, ils ne se contentaient pas de puiser seulement à la richesse de la Terre Sainte, à sa source éternelle d’eau vive, mais ils lui donnaient en retour quelque chose : il ne s’agissait pas que de sacrifices matériels, mais également de trésors spirituels qu’ils amenaient avec eux.

Il y avait un je ne sais quoi de majestueux, et même de saisissant, dans ce spectacle de foi ardente d’un amour insatiable et de zèle pour les choses saintes, dans cette douce humilité, dans cette abnégation et cette pure joie enfantine qui rayonnaient ici de ce trésor de l’âme russe face au monde chrétien de l’univers entier. Avec l’arrivée des pèlerins russes la Cité Sainte tout entière se mettait en mouvement, relevant de façon notable l’atmosphère de la vie religieuse. À ce jour, nul ne les a remplacés pour cette festivité véritablement universelle qu’est la fête de Pâque ici, même si, ces derniers temps on a pu noter un afflux certain de pèlerins orthodoxes en Terre Sainte en provenance de Grèce, de Roumanie et de pays slaves, Serbie et Bulgarie. L’absence des Russes est aujourd’hui /l’article a été écrit en 1934, G.I.-T/ressentie non seulement par les orthodoxes Grecs et Arabes locaux, mais encore par les représentants des autres confessions chrétiennes. Ceux d’entre eux qui étaient capables de s’élever au-dessus de leur fanatisme confessionnel, ont toujours eut le pèlerinage russe en haute estime, voyant en lui le triomphe victorieux de la foi chrétienne en général.

Parmi tant d’autres écrivains qui ont visité Jérusalem, le catholique Pierre Loti y était venu jadis ; dans ses notes de voyage présentées sous forme d’un journal littéraire, il n’a pas manqué de relever la piété de ces pèlerins russes auxquels il consacre quelques lignes enthousiastes dans son récit « Jérusalem ».

  Lundi 2 avril.

« Rencontré ce matin - écrit-il - en dehors des murs de Jérusalem, l’enterrement d’une pèlerine russe : - il en meurt tant, au cours de ces voyages en Palestine ! - Vieille femme en cire jaune qui s’en va le visage découvert, emportée par d’autres matouchkas. Et ils suivent par centaines, les pèlerins et les pèlerines ; toutes les vieilles jupes fanées sont là, toutes les barbes grises des moujiks /…/ Mais la foi triomphante rayonne dans leurs regards et ils chantent ensemble un cantique de joie ; on la trouve si heureuse, on l’envie tant, celle-ci qui est morte en Terre Sainte !… Oh ! la foi de ces gens-là ! »

Mais tout particulièrement révélateur est le livre de l’Anglais Stéphan Graham, « Avec les pèlerins russes à Jérusalem » /“With the Russian Pilgrims to Jerusalem”/, paru en 1916.

L’auteur s’est enflammé d’un tel désir d’étudier ce phénomène si original de la vie religieuse des Russes, qu’il décida de se joindre à l’une des caravanes de pèlerins russes et, s’étant en quelque sorte fondu parmi les pèlerins, il fit avec eux la route de Constantinople jusqu’en Palestine, visitant avec eux les lieux saints, puis il les accompagna sur le chemin du retour jusqu’à Odessa. Le matériel très riche qu’il a obtenu en les observant directement, constitue la substance de son remarquable ouvrage.

La préface et le prologue méritent une attention particulière, car l’auteur y dresse le bilan de ses observations, donnant en quelque sorte la philosophie de ce qu’est un pèlerinage orthodoxe russe. « Le voyage des paysans russes à Jérusalem, - écrit-il dans sa préface -, est certainement le phénomène le plus remarquable de la vie russe contemporaine. Son histoire est une grandiose poésie nationale épique. L’événement dont je parle est quelque chose d’unique et d’éclatant dans la vie d’un homme. Quoi qu’il puisse m’advenir dans le cours futur de ma vie, je peux difficilement douter que, même vieux et blanchi par les ans, lorsque j’y repenserai, il restera pour moi l’épisode le plus étonnant vécu durant toute ma vie, le périple le plus extraordinaire auquel j’ai jamais pris part. Ce fut également pour moi une révélation. Jérusalem est le plus souvent un lieu de désenchantement pour le touriste qui aimerait se prendre pour un pèlerin, mais là, dans cet environnement de gens simples, une nouvelle voie s’ouvre à vous, une “nouvelle Jérusalem” ».

L’auteur a remarquablement compris l’idée même de ce qu’est un pèlerinage qui est indissociable de l’image du chrétien en tant qu’errant et étranger en ce monde. « Le vrai chrétien, - écrit-il dans son prologue -, doit nécessairement avoir un cœur assoiffé. Le trait distinctif du chrétien est qu’il est en quête « de la Cité ». Dès lors que nous avons pris conscience d’être des pèlerins qui sont en route, alors toutes les personnes et toutes les scènes qui nous entourent acquièrent une nouvelle signification, nous les voyons dans une perspective juste. Lorsque nous avançons avec un bâton de pèlerin, notre vision imparfaite se met en perspective avec tous les phénomènes terrestres ».

Tous les traits de la vie populaire de tous les jours auxquels nous sommes tellement habitués depuis notre tendre enfance pour que nous les remarquions, se jettent involontairement aux yeux de l’observateur étranger, suscitant en lui de l’étonnement, voire de l’émerveillement. Ce qui le surprend par-dessus tout c’est l’intégrité spirituelle du paysan russe et sa foi simple, ce trait qu’a si bien su camper Tolstoï dans son Platon Karataiev, qui paraissait à Pierre Bézoukhov être l’incarnation fidèle de l’esprit de simplicité et de vérité.

Avec amour, il dépeint le tableau de toute cette famille pèlerine, où les gens ne s’appellent pas entre eux autrement que « frère », « père, « oncle », grand-père » et il brosse quelques portraits les plus typés. Il s’attendrit à la vue de ces cantiques et de ces acathistes répétés sans fin et qui emplissaient tout le temps de la route des pèlerins. Leur prière était réellement incessante. Lorsque, passé minuit, tout se tut sur le bateau, il vit dans la cale un vieillard, qui faisait des métanies devant l’icône du Sauveur. Il lui semblait que là se tenait agenouillée toute la Russie.

À l’issue d’un périple long et pénible, après avoir enduré deux tempêtes, les pèlerins arrivèrent enfin dans la Cité Sainte où ils oublièrent en un instant toutes les difficultés du voyage. « Gloire à Toi, Seigneur, gloire à Toi ! », disaient-ils en se rendant, les yeux humides, au monastère de la Mission Russe pour y célébrer un service d’action de grâces. « Que sont nos souffrances comparées aux Siennes », dit un « vieux et cher grand-père » venu de la province de Tver. « On nous parle des difficultés de notre voyage, mais nos souffrances sont en réalité tellement insignifiantes. C’est bon pour nous de souffrir ».

Se remémorant tout ce qu’il avait vécu en compagnie des pèlerins russes, l’auteur se considère heureux de n’avoir pas fait cette route vers Jérusalem en compagnie de riches touristes anglais ou américains, mais bien avec de simples paysans russes. « C’était le vœu de mon cœur, le génie de la curiosité et de la recherche qui m’ont amené à connaître Jérusalem par le biais de la Russie, qui m’ont amené au contact de son peuple simple, vivant dans de vastes étendues où les veilleuses brillent en permanence dans les maisons et dans les églises ».

Dieu a permis qu’aujourd’hui soit provisoirement rompu le lien historique unissant la Sainte Russie et la Terre Sainte. Le feu sacré que jadis les pèlerins ramenaient en Russie s’est éteint, mais la foi dans le Sauveur Ressuscité y est toujours vive. Bien au contraire, aujourd’hui plus que jamais, la Russie crucifiée élève ses yeux avec espoir vers le Tombeau Porteur de Vie, gage et source de sa propre résurrection. Lorsque les épreuves endurées par le peuple russe auront enfin atteint leur limite, le Seigneur entendra les soupirs de tous ces enchaînés, alors reprendront vie les os desséchés et le souffle de vie se posera à nouveau sur eux. Revivifiés par ce souffle, les Russes par milliers se porteront à nouveau en un flux puissant vers la Cité Sainte, afin d’élever au Christ-Vainqueur de l’enfer et de la mort des cantiques de gloire, et des milliers de lèvres clameront : « Alleluia ! Le salut, la puissance et la gloire appartiennent à notre Dieu, parce que Ses jugements sont véritables et justes ! /…/ Tes œuvres sont grandes et admirables, Seigneur Dieu tout-puissant ! Tes voies sont justes et véritables, ô Roi des nations ! Qui ne craindrait, Seigneur, et ne glorifierait Ton nom ? Car Toi seul es saint : toutes les nations viendront se prosterner devant Toi, parce que Tes jugements se sont révélés » (Apoc., 19, 1-2 ; 15, 3-4).

Métropolite Anastase

Primat de l’Église Russe Hors-Frontières (1936-1964)

Sviataia Ziemlia, n° 1, 1934

Pravoslavnaia Rus’, n° 17, 1999

Traduction : Protodiacre Germain Ivanoff-Trinadtzaty

 



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