Paroisse saint Jean le Russe à Lyon. Compte rendu du pèlerinage en Haute Loire.

 

Paroisse saint Jean le Russe à Lyon. Compte rendu du pèlerinage  en Haute  Loire.


 

            Avec la bénédiction de notre Evêque Irénée, le premier jour, dimanche 28 mai, après la célébration de la liturgie dans l’église de saint Jean le Russe à Lyon et un déjeuner en commun, plus d’une trentaine des paroissiens avec leur Recteur, sont partis en pélérinage en Haute-Loire  Première étape, le Puy-en-Velay, où nous avons retrouvé les hiéromoines Amphilochios (Besson) et Maxime (Morice), de la Fraternité Orthodoxe saint Michel.



          Une visite guidée de la cathédrale du Puy-en-Velay, qui nous a éclairés sur l’évangélisation de la région du Puy, dont le premier évêque fut Saint Évode. Les pélerins ont vénéré la “pierre des fièvres”, une très grande pierre issue du Mont Anis, où s’est manifestée la Mère de Dieu en 420 pour opérer des guérisons miraculeuses. C'est suite à ces apparitions qu'une première église fut construite sur le lieu indiqué par la Mère de Dieu, et qu’ont commencé les pèlerinages au Puy-en-Velay. La cathédrale comporte de magnifiques fresques du XIIe et du XIIIe siècle de style byzantin : - Sur le transept nord : Les saintes femmes au tombeau, Le martyre de Sainte Catherine d’Alexandrie, Jugement du Roi Salomon ou encore la Transfiguration.

- A l’étage supérieur : "L’Archange Saint Michel" 



Dans une chapelle, les moniales catholiques ont ouvert à la vénération pour nos pélerins le trésor de très nombreuses reliques, avec des fragments de la sainte Croix, du chef de saint Baptiste et de saints Martyrs et Pontifes. Père Maxime avait apporté une icône de Saint Evode qu'il a pu bénir sur les reliques du Saint, icône offerte aux pères par des jeunes fidèles. Père Maxime a ajouté que c'était probablement la seule icône au monde de Saint Evode.







            La journée s’est poursuivie avec la visite de la Chapelle Saint-Michel d’Aiguilhe qui se trouve au sommet du Rocher Saint Michel depuis le Xe siècle. Il faut gravir pas moins de 268 marches pour parvenir au sommet, et découvrir cette petite église romane avec là-encore de très belles fresques  et où nous avons pu chanter le tropaire et kondakion du Saint Archange Michel, dont la mémoire est particulièrement marquée dans la région. Nous étions ensuite tous hébergés dans l’ancien Séminaire, la Maison d’accueil Saint Georges, à quelques pas de la cathédrale, qui procure gite et couvert de façon simple et abordable et nous a permis d’être tous réunis de façon chaleureuse.






            Le matin du deuxième jour, le lundi 29 mai, les pélerins sont arrivés à Lissac pour célébrer un acathiste au saint archistratège Michel et toutes les puissances célestes, dans l’église de l’ermitage des pères Amphilochios et Maxime, dédié au saint Archange. Qu’ils soient remerciés pour leur chaleureux accueil !









            Nous sommes ensuite partis à Brioude dans la Basilique où nous avons pu vénérer les reliques de Saint Julien de Brioude dont le lieu du martyre (au tout début du VIe siècle sous l'empereur Dèce) se trouve 2km plus loin. Nous avons commencé par la visite d’un ancien baptistère à côté de la Basilique, découvert très récemment.. Sa présence à Brioude témoigne de l’importance du culte autour de Saint Julien. Après avoir célébré un service d’intercession devant les reliques de Saint Julien, l’ensemble des pélerins les ont vénérées ainsi que son icône écrite par les sœurs du Monastère orthodoxe russe de la Mère de Dieu Znaménié. Nous avons terminé par la visite de la chapelle Saint Michel dans la Basilique où l'on trouve là encore une fois de magnifiques fresques représentant, le monde céleste autour du Christ dominant le monde infernal. Après le déjeûner dans un restaurant, nous n’avions malheureusement plus le temps de passer à la source du martyre de Saint Julien, sauf quelques uns d’entre nous qui devaient repartir ensuite directement chez eux.














            Le pèlerinage s’est conclu par la visite du monastère russe de la Mère de Dieu de Znaménié, Notre Dame du Signe, à Marcenat, où nous a accueillis la Mère Higoumène Anastasie. Ce couvent, où vivent 4 moniales et deux autres personnes, comporte un très bel iconostase réalisé par le fameux iconographe père Grégoire Krug. Là nous avons célébré un dernier service d’intercession à la Très Sainte Mère de Dieu, devant l’icône de l’Ascension, avant de regagner Lyon. Gloire à Dieu pour ce pélérinage qui nous a réunis sous l’égide de l’Archange saint Michel, considéré comme le saint patron de la France !









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