Visite de Monseigneur Irénée 25-26 juin (partie 1)
SAMEDI 12 / 25 JUIN : A la veille du dimanche de tous les saints qui ont brillé sur les terres de Russie, Son Excellence Mgr Irénée a participé à un pèlerinage à Autun, France, où un groupe de fidèles de la paroisse diocésaine de S. Jean le Russe à Lyon vénérait les reliques de saint Lazare, mort quatre jours dans le tombeau avant d’être relevé par son ami, Jésus Christ, et ressuscité.
Après sa résurrection — dont l’Église se souvient particulièrement le samedi de Saint-Lazare, qui marque la transition annuelle du Grand Carême à la Semaine Sainte — Lazare a vécu encore plusieurs décennies et a été ordonné par saint Paul et saint Barnabé comme évêque à Chypre. Là, il servit avec foi et piété jusqu’à ce qu’il mourut une seconde fois et fut enseveli dans son siège. Plusieurs siècles plus tard, au milieu du IXe siècle, ses reliques ont été transférées à Larnaca, où elles sont restées jusqu’en 898, lorsque l’empereur Léon VI les a fait transférer à Constantinople. Ses reliques y furent continuellement vénérées jusqu’en 1204, date à laquelle Constantinople fut saccagée par les envahisseurs et les reliques du saint furent transportées à Marseille. De là, les reliques de saint Lazare ont finalement fait leur chemin vers une cathédrale catholique romaine à Autun, en France, qui a été érigée spécifiquement pour les contenir, où elles sont restées depuis.
Les reliques qui ont initialement quitté Larnaca pour Constantinople et ont ensuite été emmenées en France n’étaient cependant pas l’ensemble des reliques de saint Lazare. Certaines sont restées cachées sous la table sacrée de Larnaca, où elles ont été redécouvertes aussi récemment que dans les années 1970. Ainsi, il y a aussi des reliques du saint à cet endroit, ainsi que dans d’autres endroits qui ont reçu des portions des reliques de l’Église de Chypre au fil des ans. Mais les reliques d’Autun constituent la majorité des restes terrestres du saint.
Un moleben a été servi devant les reliques, et des paroles offertes par l’évêque, le père Quentin et le père Alexander. Le groupe s’est ensuite rendu dans une ville voisine où il était également possible de vénérer les reliques de saint Marcellus, dont la vie est liée à la paroisse de Lyon, car il avait d’abord été chrétien à Lyon et y avait échappé aux persécutions à la fin du IIe siècle, migrant vers le nord sous la direction d’anges, où il continua sa vie chrétienne jusqu’à offrir glorieusement au Christ sa vie en martyre quelques années plus tard.
Après le pèlerinage, l’évêque et les fidèles sont retournés à Lyon pour la veillée nocturne et, le dimanche matin, ont célébré la divine liturgie hiérarchique dans la paroisse. L’église était remplie à pleine capacité, et particulièrement remarquable était le grand nombre d’enfants. La paroisse de Lyon est composée d’un nombre considérable de nationalités, avec un nombre particulièrement important de Géorgiens, de Français et d’Ukrainiens. Lors d’un grand banquet après les services divins, les paroissiens ont remercié l’évêque pour sa visite et le recteur pour sa paternité spirituelle priante de la paroisse.
Mgr Irenei est resté de nombreuses heures avec les fidèles, avant de partir pour l’aéroport pour retourner au Royaume-Uni.
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